L'hiver doux souffle le chaud et le froid sur l'
#1
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Economie | L'actualit� �conomique
L'hiver doux souffle le chaud et le froid sur l'�conomie
F. C. et E. L. C..
Publi� le 10 mars 2007
FROID, MOI ? Jamais ! Surtout pas cet hiver, m�me sans mon Thermolactyl...
H�las pour Damart, qui a annonc� cette semaine des r�sultats en forte baisse
pour son dernier semestre. Les salades poussent tellement vite que les
agriculteurs pr�f�rent les jeter que les cueillir faute d'un prix de revient
satisfaisant. Les gestionnaires de stations de ski s'interrogent sur
l'avenir de leur activit�, apr�s un nombre record de semaines sans neige...
Les d�r�glements climatiques ont des cons�quences innombrables, parfois
insoup�onn�es, sur l'�conomie. Selon certains experts, 30 % du PIB mondial
est directement impact� par les conditions m�t�o.
L'hiver qui s'ach�ve dans onze jours aura �t� le plus chaud en France
depuis 1950. La temp�rature moyenne de d�cembre � f�vrier a �t� de 2,1 �C
sup�rieure � la normale. On a relev� 27 �C (au soleil) � Montpellier un jour
de janvier. La consommation d'�lectricit� a recul� de 6,4 % en novembre, de
6 % en d�cembre et de 8,4 % en janvier par rapport � l'ann�e derni�re. Celle
de gaz aura �t� inf�rieure de 3 % en f�vrier. Les distributeurs de fioul
domestique rapportent des chutes de 20 � 30 % des livraisons en d�cembre et
janvier.
34 000 saisonniers concern�s
Mais le bonheur des uns fait le malheur des autres. Les professionnels du
ski commencent d�j� � tirer le bilan d'une saison morose. � Depuis le d�but
de la saison, la fr�quentation des stations a baiss� globalement de 3,8 %
avec une chute plus forte en moyenne montagne, - 6,6 % �, explique Denis
Chappelaz, directeur du cabinet Com�te. Si la neige tombe depuis peu en
altitude, l'espoir d'un rattrapage est mince. Quelque 34 000 saisonniers
sont concern�s. Une r�flexion s'amorce dans les �tats-majors sur l'avenir
des sports d'hiver. Le tout ski ne fait plus recette. � Dans les stations
qui ont mis en place des alternatives au ski, la fr�quentation des
patinoires, piscines et autres �quipements sportifs est en forte
croissance �, poursuit le responsable de Com�te.
Les ventes de textile ont �t� tr�s perturb�es. Les soldes ont permis de
liquider de vastes stocks de grosses pi�ces : pulls ou manteaux, qui ne sont
pas partis avant. Damart a vu son chiffre d'affaires chuter de 3,2 % sur le
second semestre 2006 - et de 4,5 % en France - entra�nant un recul de 43,8 %
de ses profits. Un retard qui sera impossible � rattraper sur l'ann�e pour
l'inventeur du Thermolactyl car les produits de printemps et d'�t� (comme le
t-shirt � rafra�chissant � Ocealis) p�sent bien moins que ceux d'hiver dans
ses revenus. � Si la m�t�o se mettait � �voluer de fa�on end�mique, il
faudrait faire des arbitrages dans nos collections �, explique Thierry
Daignes, directeur g�n�ral de Damartex. Au Danemark, les ventes de peaux de
vison ont chut� de 50 %.
C'est, bien s�r, l'agriculture qui est le plus directement touch�e. Apr�s
la crise des l�gumes d'hiver (lire ci-dessous), les r�coltes de printemps et
d'�t� risquent de subir, � leur tour, des perturbations de calendrier et de
prix. Entre hivers chauds, canicules et s�cheresses, l'Institut national de
la recherche agronomique a enjoint, cette semaine au Salon de l'agriculture,
la profession � adapter ses cultures � la nouvelle donne climatique.
R�agir dans le forum Haut de page ^
Tourisme, habillement, �nergie... De nombreux secteurs p�tissent des
temp�ratures cl�mentes.
L'hiver doux souffle le chaud et le froid sur l'�conomie
F. C. et E. L. C..
Publi� le 10 mars 2007
FROID, MOI ? Jamais ! Surtout pas cet hiver, m�me sans mon Thermolactyl...
H�las pour Damart, qui a annonc� cette semaine des r�sultats en forte baisse
pour son dernier semestre. Les salades poussent tellement vite que les
agriculteurs pr�f�rent les jeter que les cueillir faute d'un prix de revient
satisfaisant. Les gestionnaires de stations de ski s'interrogent sur
l'avenir de leur activit�, apr�s un nombre record de semaines sans neige...
Les d�r�glements climatiques ont des cons�quences innombrables, parfois
insoup�onn�es, sur l'�conomie. Selon certains experts, 30 % du PIB mondial
est directement impact� par les conditions m�t�o.
L'hiver qui s'ach�ve dans onze jours aura �t� le plus chaud en France
depuis 1950. La temp�rature moyenne de d�cembre � f�vrier a �t� de 2,1 �C
sup�rieure � la normale. On a relev� 27 �C (au soleil) � Montpellier un jour
de janvier. La consommation d'�lectricit� a recul� de 6,4 % en novembre, de
6 % en d�cembre et de 8,4 % en janvier par rapport � l'ann�e derni�re. Celle
de gaz aura �t� inf�rieure de 3 % en f�vrier. Les distributeurs de fioul
domestique rapportent des chutes de 20 � 30 % des livraisons en d�cembre et
janvier.
34 000 saisonniers concern�s
Mais le bonheur des uns fait le malheur des autres. Les professionnels du
ski commencent d�j� � tirer le bilan d'une saison morose. � Depuis le d�but
de la saison, la fr�quentation des stations a baiss� globalement de 3,8 %
avec une chute plus forte en moyenne montagne, - 6,6 % �, explique Denis
Chappelaz, directeur du cabinet Com�te. Si la neige tombe depuis peu en
altitude, l'espoir d'un rattrapage est mince. Quelque 34 000 saisonniers
sont concern�s. Une r�flexion s'amorce dans les �tats-majors sur l'avenir
des sports d'hiver. Le tout ski ne fait plus recette. � Dans les stations
qui ont mis en place des alternatives au ski, la fr�quentation des
patinoires, piscines et autres �quipements sportifs est en forte
croissance �, poursuit le responsable de Com�te.
Les ventes de textile ont �t� tr�s perturb�es. Les soldes ont permis de
liquider de vastes stocks de grosses pi�ces : pulls ou manteaux, qui ne sont
pas partis avant. Damart a vu son chiffre d'affaires chuter de 3,2 % sur le
second semestre 2006 - et de 4,5 % en France - entra�nant un recul de 43,8 %
de ses profits. Un retard qui sera impossible � rattraper sur l'ann�e pour
l'inventeur du Thermolactyl car les produits de printemps et d'�t� (comme le
t-shirt � rafra�chissant � Ocealis) p�sent bien moins que ceux d'hiver dans
ses revenus. � Si la m�t�o se mettait � �voluer de fa�on end�mique, il
faudrait faire des arbitrages dans nos collections �, explique Thierry
Daignes, directeur g�n�ral de Damartex. Au Danemark, les ventes de peaux de
vison ont chut� de 50 %.
C'est, bien s�r, l'agriculture qui est le plus directement touch�e. Apr�s
la crise des l�gumes d'hiver (lire ci-dessous), les r�coltes de printemps et
d'�t� risquent de subir, � leur tour, des perturbations de calendrier et de
prix. Entre hivers chauds, canicules et s�cheresses, l'Institut national de
la recherche agronomique a enjoint, cette semaine au Salon de l'agriculture,
la profession � adapter ses cultures � la nouvelle donne climatique.
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temp�ratures cl�mentes.
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"Earl Evleth" <[email protected]> a écrit dans le message de news:
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>
>
>
> Economie | L'actualité économique
>
> L'hiver doux souffle le chaud et le froid sur l'économie
>
> F. C. et E. L. C..
> Publié le 10 mars 2007
>
>
> FROID, MOI ? Jamais ! Surtout pas cet hiver, même sans mon
> Thermolactyl...
> Hélas pour Damart, qui a annoncé cette semaine des résultats en forte
> baisse
> pour son dernier semestre. Les salades poussent tellement vite que les
> agriculteurs préfÚrent les jeter que les cueillir faute d'un prix de
> revient
> satisfaisant. Les gestionnaires de stations de ski s'interrogent sur
> l'avenir de leur activité, aprÚs un nombre record de semaines sans
> neige...
> Les dérÚglements climatiques ont des conséquences innombrables, parfois
> insoupçonnées, sur l'économie. Selon certains experts, 30 % du PIB mondial
> est directement impacté par les conditions météo.
>
> L'hiver qui s'achÚve dans onze jours aura été le plus chaud en France
> depuis 1950. La température moyenne de décembre à février a été de 2,1 °C
> supérieure à la normale. On a relevé 27 °C (au soleil) à Montpellier un
> jour
> de janvier. La consommation d'électricité a reculé de 6,4 % en novembre,
> de
> 6 % en décembre et de 8,4 % en janvier par rapport à l'année derniÚre.
> Celle
> de gaz aura été inférieure de 3 % en février. Les distributeurs de fioul
> domestique rapportent des chutes de 20 à 30 % des livraisons en décembre
> et
> janvier.
>
> 34 000 saisonniers concernés
>
> Mais le bonheur des uns fait le malheur des autres. Les professionnels du
> ski commencent déjà à tirer le bilan d'une saison morose. « Depuis le
> début
> de la saison, la fréquentation des stations a baissé globalement de 3,8 %
> avec une chute plus forte en moyenne montagne, - 6,6 % », explique Denis
> Chappelaz, directeur du cabinet ComÚte. Si la neige tombe depuis peu en
> altitude, l'espoir d'un rattrapage est mince. Quelque 34 000 saisonniers
> sont concernés. Une réflexion s'amorce dans les états-majors sur l'avenir
> des sports d'hiver. Le tout ski ne fait plus recette. « Dans les stations
> qui ont mis en place des alternatives au ski, la fréquentation des
> patinoires, piscines et autres équipements sportifs est en forte
> croissance », poursuit le responsable de ComÚte.
>
> Les ventes de textile ont été trÚs perturbées. Les soldes ont permis de
> liquider de vastes stocks de grosses piÚces : pulls ou manteaux, qui ne
> sont
> pas partis avant. Damart a vu son chiffre d'affaires chuter de 3,2 % sur
> le
> second semestre 2006 - et de 4,5 % en France - entraînant un recul de 43,8
> %
> de ses profits. Un retard qui sera impossible à rattraper sur l'année pour
> l'inventeur du Thermolactyl car les produits de printemps et d'été (comme
> le
> t-shirt « rafraîchissant » Ocealis) pÚsent bien moins que ceux d'hiver
> dans
> ses revenus. « Si la météo se mettait à évoluer de façon endémique, il
> faudrait faire des arbitrages dans nos collections », explique Thierry
> Daignes, directeur général de Damartex. Au Danemark, les ventes de peaux
> de
> vison ont chuté de 50 %.
>
> C'est, bien sûr, l'agriculture qui est le plus directement touchée. AprÚs
> la crise des légumes d'hiver (lire ci-dessous), les récoltes de printemps
> et
> d'été risquent de subir, à leur tour, des perturbations de calendrier et
> de
> prix. Entre hivers chauds, canicules et sécheresses, l'Institut national
> de
> la recherche agronomique a enjoint, cette semaine au Salon de
> l'agriculture,
> la profession à adapter ses cultures à la nouvelle donne climatique.
> Réagir dans le forum Haut de page ^
>
> Tourisme, habillement, énergie... De nombreux secteurs pâtissent des
> températures clémentes.
>
>
>
>
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>
> L'hiver doux souffle le chaud et le froid sur l'économie
>
> F. C. et E. L. C..
> Publié le 10 mars 2007
>
>
> FROID, MOI ? Jamais ! Surtout pas cet hiver, même sans mon
> Thermolactyl...
> Hélas pour Damart, qui a annoncé cette semaine des résultats en forte
> baisse
> pour son dernier semestre. Les salades poussent tellement vite que les
> agriculteurs préfÚrent les jeter que les cueillir faute d'un prix de
> revient
> satisfaisant. Les gestionnaires de stations de ski s'interrogent sur
> l'avenir de leur activité, aprÚs un nombre record de semaines sans
> neige...
> Les dérÚglements climatiques ont des conséquences innombrables, parfois
> insoupçonnées, sur l'économie. Selon certains experts, 30 % du PIB mondial
> est directement impacté par les conditions météo.
>
> L'hiver qui s'achÚve dans onze jours aura été le plus chaud en France
> depuis 1950. La température moyenne de décembre à février a été de 2,1 °C
> supérieure à la normale. On a relevé 27 °C (au soleil) à Montpellier un
> jour
> de janvier. La consommation d'électricité a reculé de 6,4 % en novembre,
> de
> 6 % en décembre et de 8,4 % en janvier par rapport à l'année derniÚre.
> Celle
> de gaz aura été inférieure de 3 % en février. Les distributeurs de fioul
> domestique rapportent des chutes de 20 à 30 % des livraisons en décembre
> et
> janvier.
>
> 34 000 saisonniers concernés
>
> Mais le bonheur des uns fait le malheur des autres. Les professionnels du
> ski commencent déjà à tirer le bilan d'une saison morose. « Depuis le
> début
> de la saison, la fréquentation des stations a baissé globalement de 3,8 %
> avec une chute plus forte en moyenne montagne, - 6,6 % », explique Denis
> Chappelaz, directeur du cabinet ComÚte. Si la neige tombe depuis peu en
> altitude, l'espoir d'un rattrapage est mince. Quelque 34 000 saisonniers
> sont concernés. Une réflexion s'amorce dans les états-majors sur l'avenir
> des sports d'hiver. Le tout ski ne fait plus recette. « Dans les stations
> qui ont mis en place des alternatives au ski, la fréquentation des
> patinoires, piscines et autres équipements sportifs est en forte
> croissance », poursuit le responsable de ComÚte.
>
> Les ventes de textile ont été trÚs perturbées. Les soldes ont permis de
> liquider de vastes stocks de grosses piÚces : pulls ou manteaux, qui ne
> sont
> pas partis avant. Damart a vu son chiffre d'affaires chuter de 3,2 % sur
> le
> second semestre 2006 - et de 4,5 % en France - entraînant un recul de 43,8
> %
> de ses profits. Un retard qui sera impossible à rattraper sur l'année pour
> l'inventeur du Thermolactyl car les produits de printemps et d'été (comme
> le
> t-shirt « rafraîchissant » Ocealis) pÚsent bien moins que ceux d'hiver
> dans
> ses revenus. « Si la météo se mettait à évoluer de façon endémique, il
> faudrait faire des arbitrages dans nos collections », explique Thierry
> Daignes, directeur général de Damartex. Au Danemark, les ventes de peaux
> de
> vison ont chuté de 50 %.
>
> C'est, bien sûr, l'agriculture qui est le plus directement touchée. AprÚs
> la crise des légumes d'hiver (lire ci-dessous), les récoltes de printemps
> et
> d'été risquent de subir, à leur tour, des perturbations de calendrier et
> de
> prix. Entre hivers chauds, canicules et sécheresses, l'Institut national
> de
> la recherche agronomique a enjoint, cette semaine au Salon de
> l'agriculture,
> la profession à adapter ses cultures à la nouvelle donne climatique.
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